une villa ouverte sur des lendemains qui chantent

21 décembre 2017

Depuis 30 ans , Robert Guedigan fait un cinéma ,avec sa troupe habituelle , qui ne cesse de croire que l’homme peut changer ,à défaut du monde ,son territoire.Meme si la nostalgie du passé , des combats apparamment perdus ,du monde qui est aux jeunes ,hante «  la villa  ».

Le monde c’est une calanque , et cette villa ou deux fréres et une soeur se retrouvent pour veiller sur leur pére devenu impotent .Autour de ce pére , les fantomes du passé , les morts ,les échecs, les luttes ,mais aussi les pardons et les nouveaux départs sont convoqués .Méme si la mort et les regrets sont là , la réalité va se présenter à leur portes , comme toujours dans la vie  !

Un trés beau conte ,et mélo de cet humaniste , avec des acteurs magnifiques de simplicité ,à l’image de la mise en scene précise .Méme si comme le dit jean pierre Darroussin «  c etait mieux avant  !  »quand on n’était pas isolés , celà peut étre encore mieux par des gestes et des nouvaux départs  ! «  ce que tu fais aux petits  » ici n’est pas une parole bien pensante mais un acte posé  !Un film qui fait du bien ,et une troupe avec qui on vit depuis 30 ans ,quelle fidelité  !

le 19 desembre 2017
https://rcf.fr/culture/cinema/villa-mediterannea-nostalgie